Principe du moindre coût ou du marché : définition et explication

Publié le : 15 juin 20214 mins de lecture

Le principe du moindre coût ou du marché est un principe de bonne comptabilité qui est appliqué au sein d’une entreprise comme méthode d’évaluation lors de la préparation du bilan.

Définition et explication

Si plusieurs options sont disponibles pour l’évaluation des actifs dans le système comptable approprié, le principe du moindre coût ou du marché est appliqué.

Les coûts d’acquisition et de production encourus sont les principaux domaines d’application de ce principe.

À découvrir également : Calcul de la valeur marchande

Base juridique

Les règles d’application du principe de la valeur la plus basse du coût ou du marché sont définies aux 253 du HGB (code commercial allemand). Il y est écrit que la valeur la plus basse possible doit être appliquée dans tous les cas pour l’évaluation des actifs d’exploitation.

Du point de vue du droit fiscal, l’article 6 de l’EStG est applicable. L’article 5, paragraphe 1, de l’EStG stipule également que le principe de la valeur la plus basse du coût ou du marché s’applique au bilan fiscal s’il a déjà été appliqué au bilan commercial.

À lire en complément : Qu'est ce que le coût d'opportunité ?

Pourquoi applique-t-on le principe de la valeur la plus basse du coût ou du marché ?

La base de l’application est le principe de prudence. Il peut arriver que les pertes soient déjà prévisibles mais pas encore réalisées. Il en va de même pour les bénéfices.

Si des pertes sont réalisées de cette manière, elles réduisent le bénéfice annuel. Il en résulte une baisse des distributions de bénéfices. En outre, les pertes qui se produisent effectivement peuvent être mieux compensées, car les réserves de liquidités sont mieux remplies.

Le HGB prévoit ce que l’on appelle la protection des créanciers. Ce principe est respecté en appliquant le principe du moindre coût ou du marché.

Principe du moindre coût ou du marché atténué

Pour évaluer un actif, il faut tenir compte de deux facteurs : la valeur d’acquisition et la valeur boursière ou de marché actuel.

Ces deux éléments sont comparés l’un à l’autre à la date du bilan. Dans le cas des actifs non-courants, le principe modéré de la valeur la plus basse du coût ou de la valeur de marché est appliqué.

Elle stipule que le prix d’acquisition peut être réduit par un amortissement programmé. La durée de la réduction de valeur, c’est-à-dire la durée de l’amortissement, est laissée à la discrétion de la personne qui établit le bilan selon ce principe.

Si la déficience n’est que temporaire, elle peut même être totalement ignorée si nécessaire. S’il est permanent, en revanche, le principe strict du moindre coût ou du marché est appliqué.

Principe strict de la valeur la plus basse

Ce principe s’applique à tous les actifs courants. Même si la dépréciation ne doit pas être permanente, la valeur la plus basse doit être comptabilisée au bilan. Il n’y a donc pas de droit de choisir d’appliquer ou non l’amortissement, il est obligatoire.

Il en résulte une évaluation plus faible des actifs dans l’actif circulant.

Étendu au principe du moindre coût ou du marché

Ce principe signifie que les fluctuations futures de la valeur des actifs courants peuvent être incluses dans les amortissements.

Cependant, cette disposition n’est plus applicable depuis la loi de modernisation du droit comptable du 25 mai 2009, elle ne peut donc plus être appliquée.

Comment anticiper les situations de crise en entreprise ?
Qu’est ce qu’un programme de comptabilité d’entreprise ?

Plan du site